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Politiquement correct et Réalité

L'actuelle offensive de l’État Islamique en France et en Allemagne se
déroule sans anicroche, selon les instructions et consignes données par
la direction d'un mouvement fondamentaliste qui tient ses promesses et
par là même accroit sa popularité et sa base sympathisante sur le
terrain même des opérations. Les revers militaires en Irak et en Syrie
provoqueront dans les mois à venir un redéploiement de ses combattants
sur le sol européen, d'où ils rayonneront sur une masse toujours plus
importante de partisans préalablement acquis aux thèses salafistes.
Les
gouvernements fantoches de Paris et Berlin sont incapables d'endiguer
une vague provoquée par des politiques menées depuis des décennies. Leur
principal souci étant de désamorcer une colère autochtone seule
susceptible de déstabiliser leur pouvoir et donc unique objet de
crainte. La chape de plomb du politiquement correct destinée à
bâillonner les populations européennes tend à s'effriter face aux coups
de boutoir de la Réalité. La propagande officielle opère donc des reculs
stratégiques visant à préserver son noyau dur : l’État Islamique serait
une entité hors sol, déconnectée du temps et de l'histoire, étrangère à
toute doctrine religieuse. Mais en moins d'un an le discours officiel
évoquant les actions terroristes a été forcé d'évoluer, des
"déséquilibrés" au "terrorisme", puis au "terrorisme islamiste". Si
l'acronyme DAESH continue à être employé en lieu et place de sa
traduction en français, le salafisme comme phénomène de masse est
désormais ouvertement évoqué. Le terme de Califat désignant un projet
politico-religieux global est lui toujours tabou alors même qu'il est au
centre de l'action de l'EI, qui désigne ses jihadistes comme des
"Soldats du Califat". Le Califat est nié alors que le Califat EST. Le
Califat existe en puissance et comme volonté. L'Idée du Califat contient
en elle-même sa dynamique, au-delà des instrumentalisations diverses
dont elle peut faire l'objet. Elle existe dans les têtes et est vouée à
constituer l'étendard des insurrections de banlieues dans les mois et
années à venir (à partir des fameux "100 Moleenbek français" évoqués par
le ministre français de la Ville Patrick Kanner ), dès lors que le
régime ne parviendra plus à acheter la paix sociale par le déversement
sur ces zones de milliards d'euros extorqués aux contribuables
autochtones.
Le Califat comme projet sociétal en Europe prend
sa source dans les politiques d'immigration de masse menées par les
régimes fantoches d'Europe de l'Ouest. Cette réalité est niée par ces
mêmes régimes qui prétendent lutter contre le phénomène terroriste en le
disjoignant d'un processus global d'implosion des sociétés
occidentales. Reconnaitre cette réalité -et donc leur responsabilité
dans le processus terroriste- signifierait la fin de ces régimes. Aussi,
ordre est donné à leurs polices politiques de traquer et réprimer en
priorité absolue ceux qui énoncent ces réalités et en analysent les
causes comme les ultimes conséquences. Le flot continu de la propagande
irrigue le discours et la pensée des oppositions factices. Mais les
faits sont têtus et le village Potemkine occidental s'effondre sous le
poids de ses contradictions.
La force de la Réalité entraine
donc, de manière naturelle, quasi-mécanique, un retour du Réalisme politique au sein
des peuples européens qui auront su se préserver des métastases mentaux du monde moderne et par là même, arraché au Destin le droit à Dignité, la Liberté et la Vie.
A Squadra